Il se rappelle ça
Documentaire de création
12 minutes. / production: Ardèche images, Université Grenoble Alpes / 2020.
Image Joffroy Faure / Son Joffroy Faure, Michel Haze. / Montage Joffroy Faure, Nelly Patouma.
» Un homme nous confie un épisode marquant de sa maladie. L’évènement brut, aux allures terrifiantes, est aussitôt pris dans les mailles d’un récit poétique et sincère qui nous donne à voir et à entendre une expérience unique. »
Voir le film sur le site du documentaire en ligne » tënk »
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Diffusions
Tënk . (plateforme en ligne du documentaire de création). Août/Septembre. 2020 et disponible à la location ensuite.
festivals
Festival FAANA. (Festival des auteurs et autrices de Nouvelle Aquitaine). 23 au 25 septembre 2021. Saint-Georges de Didonne.
Faito doc festival. Monte Faito. Italie. 20 au 27 juillet 2021. sélection: compétition internationale court métrage. Gagnant du premier prix.
Cannes court métrage, rendez-vous industry. Short film Corner. Festival de Cannes. 12 au 16 juillet 2021.
Les états généraux du documentaire. Lussas. France . Août 2020. Sélection: plein air.
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l’avis de Tënk par Agnès Bruckert, monteuse:
Le film de Joffroy Faure invente une forme visuelle et sonore pour tenter d’approcher, au plus près, les paroles d’un homme, son père, atteint, encore jeune, de la maladie de l’oubli. Cet homme est un philosophe et sa connaissance des textes, de la poésie, de la langue l’aide à entendre son trouble, à tenter de le nommer et par là-même à nous amener, de façon inouïe, à l’entendre. Le montage travaille sans chronologie des instants, des griffures de lumière, des gestes, dans un noir et blanc épuré : personne, animal, pierre solitaire, ruine de maison, que le film vient peupler d’êtres aimés. Une avancée patiente et un franchissement insaisissable d’un lieu premier : ce lieu que les pierres regardent. Lien vers le texte original
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l’avis du festival Faito Doc Festival
(compétition internationale court métrage: Gagnant du premier prix)
Il se rappelle ça est un film qui nous catapulte dans la métamorphose du père de l’auteur dès les premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer. Un film plein de délicatesse, qui aborde un thème dramatique sans être lourd et avec un style impressionniste. C’est une œuvre qui ose et cherche une esthétique, la trouve. En posant des questions sur le cinéma lui-même et en restant fidèle à l’idée de raconter par l’image, le son et le montage, l’auteur évoque le processus de décomposition de la mémoire du protagoniste : un état intérieur qu’il définit comme « la malédiction blanche. lien vers le texte original
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« De l’ouïe à l’écoute, construite un monde de sons«
Pour les 20 ans de l’école documentaire de Lussas nous évoquons, avec Kiana Hubert-Law, réalisatrice de Soleil de Plomb, la façon dont nous avons appréhendé le son dans nos films.